Vous est-il déjà arrivé de soupirer de découragement devant un mode d’emploi qui n’en finissait pas? Vous vous êtes alors armé de courage et avez entrepris de suivre religieusement toutes les étapes pour vous dire au bout de la manœuvre : « Ah… c’était juste ça! »
Étonnamment, les gestes les plus simples sont difficiles à décrire… simplement. En revanche, ils sont très faciles à montrer et à imiter. Jamais le proverbe Une image vaut mille mots n’est autant vérifié que dans ces cas. Et si une image vaut mille mots, imaginez la valeur lexicale d’une vidéo, avec ses 24 images à la seconde!
L’instantanéité de la compréhension, conjuguée à l’accessibilité de plus en plus grande des moyens de production, explique pourquoi on trouve sur Internet des vidéos sur pratiquement tout – depuis la façon d’appliquer de l’eyeliner jusqu’à la construction d’un abri nucléaire, en passant par le service parfait au tennis. Selon un rapport de Cisco Systems, multinationale spécialisée en réseaux et technologies de l’information, on trouvera d’ici 2022 trois mille milliards de minutes de vidéos sur Internet, soit l’équivalent de cinq millions d’années ou de 1,1 million de minutes de vidéo diffusées ou téléchargées chaque seconde!
Cet engouement ne se limite pas au divertissement. Les entreprises emboîtent le pas à la vitesse grand V. Selon Wyzowl, une société américaine de création et de production vidéo, 86 % des entreprises utilisent désormais la vidéo, alors qu’elles étaient 61 % à le faire il y a à peine cinq ans. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, elles ne l’emploient pas tant à des fins publicitaires (41 % de vidéos d’entreprise) que pour expliquer les divers aspects de leurs produits et services (71 %). Ce n’est pas une mauvaise stratégie quand on sait, toujours selon Wyzowl, que 96 % des consommateurs regardent des vidéos pour en savoir davantage sur ce qu’ils envisagent d’acheter et que par la suite, 84 % d’entre eux acquièrent le bien en question.
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes tant qu’une entreprise reste dans son marché. Mais elle peut se heurter à la barrière de la langue quand elle part à la conquête de marchés extérieurs. Car si les images valent leur pesant d’or, paradoxalement, elles sont plus efficaces lorsqu’elles sont accompagnées de mots – sinon, on ferait encore du cinéma muet! C’est là que la localisation – la traduction adaptée en fonction de clientèles locales – entre en scène.
Sous-titrage ou narration?
L’entreprise qui souhaite joindre d’autres marchés n’est pas obligée de produire une nouvelle vidéo pour chaque nouvelle clientèle. Elle peut très bien conserver les aspects visuels de la vidéo originale et en modifier uniquement les aspects audio. Toutefois, il ne s’agit pas simplement de traduire la transcription de ce qui est exprimé oralement. Il faut donner à ces nouvelles paroles le format qui leur convient. Le sous-titrage et la narration sont parmi les solutions les plus courantes qui s’offrent alors à elle.
Le sous-titrage est une option relativement économique, car il est peu complexe sur le plan technique. De plus, il préserve la « couleur » originale de la vidéo puisqu’on entend les locuteurs. Le plus important défi dans ce cas est la synchronisation entre le texte qui apparaît à l’écran et le débit des personnes. Par ailleurs, selon la durée et la teneur de la vidéo, la lecture des sous-titres peut devenir fastidieuse pour le public.
La narration, dont il existe deux types, est plus coûteuse, mais plus fluide. Dans le premier cas, le public entend le locuteur parler dans sa langue originale pendant une ou deux secondes avant qu’une voix hors champ prenne le dessus dans la langue traduite. Il en ressort une impression de traduction simultanée, car on continue d’entendre la voix du locuteur dans la langue originale comme un faible arrière-fond sonore. Le deuxième type de narration est en fait du doublage. Une nouvelle voix dans la langue traduite est intégrée à la bande-son originale. Ces deux formes de localisation sont très conviviales pour le public, qui n’a qu’à se concentrer sur ce qui est dit.
Dans le choix d’une solution de localisation vidéo, plusieurs autres éléments sont à prendre en considération, notamment :
- La vidéo est-elle un tutoriel, une séance de formation, un témoignage, une entrevue, un webinaire, une simulation?
- Le contenu est-il très technique ou général?
- Est-ce une vidéo d’animation ou présente-t-elle de vraies personnes dans des contextes réels?
- Comporte-t-elle des effets sonores qu’on voudra conserver, comme du bruitage, de la musique de fond?
- Met-elle en scène plusieurs interlocuteurs ou une seule personne?
- Quel en est le public cible? La population en général, les employés, les partenaires, les associés?
- Pourquoi avoir opté pour la vidéo plutôt que pour un autre type de communication?
Comme vous pouvez le constater, de nombreux critères entrent en ligne de compte, en plus du coût et des caractéristiques techniques. Et tout comme on ne s’improvise pas producteur ou réalisateur, il vaut mieux confier la localisation de ses vidéos à des spécialistes.
Vous avez besoin d’accompagnement et de conseils pour faire en sorte que vos productions joignent bien les publics auxquels vous souhaitez vous adresser? Faites appel à nous. Nous traduirons vos défis en solutions. En complément d’information, n’hésitez pas à consulter nos autres blogues, dont Travailler avec un partenaire de services de traduction, qu’est-ce que ça donne?