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Vous parlez français, un anglais de base et rien d’autre? Et on vous a confié un gros projet multilingue à coordonner? Oh là là! Comment s’y prendre?

Voici quelques conseils, des choses à prendre en compte pour ne rien oublier en cours de route.

Première étape : déterminer les langues cibles

C’est bien beau de dire « j’ai besoin de tel texte en chinois », mais pour quelle région? La Chine continentale? Hong Kong? Singapour? Les expatriés en Amérique? Comme pour n’importe quel autre projet de communication, il est indispensable de connaître le public cible.

On sait par exemple que l’anglais parlé à Toronto n’est pas le même que celui de New Dehli ou du Cap. Que le français québécois diffère de celui de l’Hexagone. Ou encore que le portugais du Brésil est presque une langue en soi. Alors avant de demander une traduction « en espagnol », sachez si le texte s’en va à Mexico ou à Madrid. Et si votre texte s’en va partout, veillez à le dire au traducteur pour qu’utilise les tournures les plus internationales possible.

Deuxième étape : préparer le terrain

Pour un projet réussi, voici ce qu’il faut impérativement faire en amont :

  1. Finalisez le texte source avant de mettre le projet en branle, faute de quoi les coûts pourraient très vite grimper en flèche pour rien, et vous pourriez vous arracher les cheveux à coordonner la traduction de multiples versions pour chaque langue cible.
  2. Assurez-vous que tous les concepts de marketing peuvent se traduire. Il peut en effet arriver qu’un slogan fonctionne très bien dans une langue, mais pas du tout dans une autre. Demandez dès lors l’avis d’une personne qui s’y connaît avant de vous retrouver dans une impasse.
  3. Déterminez précisément les parties à traduire, car certaines pourraient ne pas concerner tout le monde.
  4. Rassemblez toutes les ressources pouvant faciliter le travail (images, références, traductions antérieures) pour accélérer la traduction et en favoriser l’exactitude.
  5. Ajoutez-y toute précision utile, comme le public cible, les limites de caractères, le moyen de diffusion ou du contexte visuel.
  6. Parcourez le texte source pour voir si certains éléments, comme des acronymes ou de la terminologie interne, ont besoin d’éclaircissements. Vous vous éviterez ainsi d’innombrables interruptions… et ferez gagner quelques années d’espérance de vie aux traducteurs!

Troisième étape : choisir les traducteurs

Le choix de traducteurs s’avère moins compliqué si vous ne faites traduire que dans une seule langue, mais la rigueur reste de mise dans tous les cas. Une règle à retenir absolument : s’adresser à un traducteur de métier, c’est-à-dire qui a une formation et de l’expérience dans le domaine. Il n’est donc pas question de faire appel au serveur italien du restaurant du coin ou à un ancien prof d’anglais, et encore moins à Google Traduction.

Si vous connaissez un pigiste de confiance, voilà peut-être une possibilité. N’hésitez pas à demander des références et à vous renseigner sur sa façon de faire réviser ses traductions, car le dicton « deux paires d’yeux valent toujours mieux qu’une » est d’autant plus vrai quand on ne parle pas soi-même la langue. Une dernière question demeure : avez-vous vraiment le temps de gérer un tel projet vous-même?

On ne vous cachera pas que la meilleure solution reste de s’adjoindre les services d’un cabinet de traduction professionnel comme TRSB. Chez nous, chaque projet multilingue est coordonné par la même personne du début à la fin, peu importe le nombre de langues. Nous suivons des procédures ISO rigoureuses et, pour chaque langue cible, nous travaillons avec des langagiers professionnels dont la qualité du travail a été préalablement validée. Dans notre division multilingue, vos projets internationaux complexes sont entre de bonnes mains.

Quatrième étape : un dernier contrôle

On ne vous demande pas de lire et de comprendre le moindre mot des traductions qui vous sont livrées. Ce que vous pouvez faire, en revanche, c’est vous assurer que tout y est. Comment? Simplement en comptant le nombre de paragraphes, par exemple.

Si vous avez les ressources à cet effet, faites aussi vérifier votre texte en interne. Mais attention, ne s’improvise pas réviseur professionnel qui veut : veillez à choisir quelqu’un qui en a les compétences professionnelles.

Si vos textes sont destinés à l’impression ou à la diffusion en ligne, demandez une correction d’épreuves finale; personne n’est en effet à l’abri d’une erreur de mise en page, en particulier lorsqu’on ne parle pas la langue des textes cibles. Et en cas de changement de dernière minute, aussi infime soit-il, demandez toujours qu’il soit validé par le traducteur. Ça vous évitera que des erreurs malvenues se glissent dans vos versions finales.

Félicitations! Vous êtes prêt

Cette méthode de travail vous aura grandement facilité la vie et assuré la réussite de votre campagne de communication multilingue. En bout de ligne, tous ces efforts représentent un avantage concurrentiel pour le rayonnement de votre marque. À ce sujet, nous vous invitons à lire notre article sur les bénéfices de communiquer en plusieurs langues.