Des astuces pour réduire vos coûts… Je parierais que vous trouvez ça louche venant de la part d’une vice-présidente, Développement des affaires. Détrompez-vous si vous croyez que je vais vous donner des tuyaux pour obtenir des rabais. Je vais plutôt vous révéler ce que vous pouvez faire pour profiter pleinement de services de traduction professionnels. Laissez-moi vous expliquer.
Contrairement à plusieurs de mes collègues chez TRSB, je ne viens pas du domaine de la traduction. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ça me sert énormément dans mon travail. Ne possédant pas cette connaissance intime que les langagiers ont de l’ensemble du processus de traduction, je pose beaucoup de questions candides – celles-là mêmes que les clients peuvent se poser. Par ailleurs, étant ingénieure de formation, j’ai un souci constant d’efficacité – certains parleront d’obsession. La combinaison de ces deux caractéristiques crée chez moi une propension – certains parleront de manie – à prendre des notes, à faire des listes, à établir des rappels. Mais croyez-moi, c’est loin d’être inutile.
Au gré des projets auxquels j’ai participé depuis que je suis en poste à TRSB, j’ai été à même de constater un certain nombre d’« erreurs » que les clients commettent tous à un moment donné ou à un autre. (Ce ne sont pas des fautes, d’où les guillemets, mais plutôt des conséquences d’un manque d’habitude, d’expérience, voire d’attention.) C’est justement le cumul de ces « erreurs » qui finit par coûter cher aux clients. Bonne nouvelle, elles sont facilement évitables. Et c’est ici que ma petite manie devient précieuse.
À partir des informations que j’ai glanées, je vous ai préparé un répertoire de bonnes pratiques à adopter. C’est plus sympathique qu’une liste de choses à ne pas faire – je suis positive de nature. Consultez souvent cet aide-mémoire, il vous permettra de gérer vos coûts de traduction et de tirer la meilleure valeur possible de ce service.
AIDE-MÉMOIRE
- Communiquez, communiquez, communiquez! La traduction peut sembler un acte simplissime, où il suffit de remplacer une langue par une autre, et où tout ce qu’il faut savoir se trouve dans le document à traduire. Il arrive que cela soit le cas, mais la plupart du temps il importe de connaître ce que j’appelle l’environnement du texte, à savoir à qui il s’adresse, qui en est l’auteur officiel, dans quel contexte il s’insère, si d’autres documents lui sont liés, si une terminologie ou des instructions spéciales lui sont associées, etc. Ce sont là des renseignements qui vous donneront toutes les chances d’avoir une traduction de qualité du premier coup, et vous éviteront un va-et-vient coûteux. Cela dit, vous ne saurez peut-être pas toujours quelles informations transmettre à votre fournisseur. N’hésitez pas à parler au gestionnaire de projets. Il vous posera des questions qui vous amèneront à préciser vos besoins.
- Demandez une estimation des coûts. Même si vous connaissez le taux horaire de votre mécanicien, il ne vous viendrait pas à l’idée de faire réparer votre voiture sans lui demander un devis, n’est-ce pas? Il en va de même de la traduction. Une estimation vous permettra de mieux respecter votre budget.
- Tenez compte du temps de traduction dans le calendrier de production du document original. Cela vous permettra d’éviter les frais pour des travaux d’urgence.
- Regroupez vos demandes de traduction. Vous pourrez ainsi bénéficier de gains d’efficacité.
- Combinez demande de traduction et demande de mise en page. Là encore, vous éviterez un va-et-vient coûteux.
- Dans la mesure du possible, faites traduire la version finale de votre document. Chaque mise à jour, souvent faite dans l’urgence, risque d’être coûteuse et d’entraîner des erreurs qui le seront encore plus. Or, dans le monde où nous vivons, rien n’est parfait, et il est fort probable que vous soyez obligé de faire traduire plusieurs versions du même document. Dans ce cas, résistez à la tentation de faire vous-mêmes les mises à jour, même les plus minimes.
- Avant de lancer officiellement la traduction de votre site Web, faites-en faire la validation en ligne par votre partenaire de traduction.
- Avant d’envoyer la traduction de votre document chez l’imprimeur, faites-en faire la correction d’épreuves par votre partenaire de traduction.
Cette liste n’est pas exhaustive. Et les bonnes pratiques peuvent varier d’un client à l’autre. N’oubliez jamais de parler à votre partenaire de traduction et de lui transmettre vos commentaires. Il saura s’adapter à votre situation et cherchera à vous proposer des moyens pour optimiser vos coûts.