On écrit, on traduit… et on localise!
Voilà votre site Web fin prêt. Vous avez sélectionné vos images avec soin et créé vos hyperliens. C’est maintenant l’heure de faire traduire le tout. Excellent! Mais saviez‑vous que vous pourriez devoir passer par une dernière étape? Dans le monde de la traduction, c’est ce qu’on appelle la localisation.
À qui vous adressez-vous?
Localiser un texte consiste à l’adapter à un public précis en tenant compte de différents éléments comme la langue, la culture, la zone géographique, le groupe social ou encore la tranche d’âge. Et les avantages sont considérables :
- Amélioration de l’expérience client
- Réceptivité accrue du public
- Optimisation des résultats dans les moteurs de recherche
- Meilleur positionnement concurrentiel
- Bonification de l’image de marque
Dans un monde comme le nôtre où il pleut des données, la localisation est par ailleurs bien plus facile qu’avant.
Traduire, mais pas seulement
Dans la pratique, les entreprises québécoises font de la localisation depuis longtemps déjà en faisant traduire leurs documents en anglais pour les autres provinces du pays. Il faut cependant savoir que la localisation ne se traduit pas forcément par… de la traduction. Hé non! Localiser, ça peut aussi consister à adapter un texte dans une même langue parlée dans une autre région du même pays ou ailleurs dans le monde. Ce n’est pas pour rien qu’on trouve dans le correcteur orthographique de Microsoft Word pas moins de 15 variantes de français (oui, vous avez bien lu!), correspondant chacune à une zone géographique différente.
Le secret pour faire mouche
Pour toucher la corde sensible, il ne suffit pas de parler aux gens dans leur langue; il faut aussi les faire sentir chez eux. Vous ciblez le Québec? Rédigez vos textes en fonction des Québécois et de leur vécu. Vous ciblez aussi les francophones d’Europe? Épurez vos textes des régionalismes québécois. Et si la couleur locale est incontournable, vous pourriez très bien vous retrouver avec 15 variantes du même site Web, à l’image du correcteur orthographique de Microsoft Word. (Vous ne savez trop quoi faire? Sachez que TRSB peut vous aider!)
Le français n’est pas la seule langue à avoir plusieurs variantes. Pour le néerlandais, vous pourriez avoir besoin de deux versions : une pour la Belgique et une autre pour les Pays-Bas. La question se pose aussi pour l’espagnol, langue parlée dans de nombreux pays. Et que dire des différences entre l’anglais canadien, américain et britannique!
Et mon site Web alors?
Vous avez raison, revenons à nos moutons. Voyons à quoi il faut faire attention quand on fait traduire un site Web :
- Votre site contient une vidéo. Sera-t-elle sous-titrée? Doublée? Et le narrateur, lui, quel accent doit-il avoir?
- Votre slogan se décline dans tout le site. C’est d’ailleurs précisément pour cette raison que vous avez passé des semaines à le peaufiner. Mais le concept va-t-il se prêter à une traduction?
- Vous semblez viser le marché de Vancouver. Avez-vous pensé à faire traduire le tout en chinois?
- Vous vendez des guitares. Le traducteur doit-il s’y connaître en musique?
La localisation débute dès l’étape de la traduction
Si votre texte dit qu’il « vente à écorner des bœufs », votre traducteur n’ira pas raconter aux anglophones qu’on dépossède des bœufs de leurs cornes. Il dira plutôt qu’il vente vraiment beaucoup.
De même, le traducteur s’efforcera de conserver le ton et le style de votre texte… ce qui n’est pas une mince affaire. En effet, cela appelle à la fois une compréhension de toutes les subtilités du texte original et une plume aguerrie dans la langue cible, talent qui ne court pas les rues. La bonne nouvelle, c’est que TRSB a une équipe spécialisée dans l’adaptation de signatures d’entreprise, de sites Web et de toute la panoplie d’autres documents marketing!
Les bons traducteurs mettront également le doigt sur des erreurs comme les mauvais formats de date et de numéro de téléphone ou encore les adresses mal présentées. Ils sauront aussi passer du système métrique au système impérial s’il y a lieu.
Mieux vaut parfois réécrire que traduire
Il peut se présenter toutes sortes de cas où le texte anglais ne peut se traduire tel quel en français :
- Un texte explique les étapes à suivre pour présenter sa déclaration de revenus, en passant sous silence le fait que les Québécois doivent en présenter deux, l’une au Québec et l’autre au fédéral.
- On souhaite aux employés d’une entreprise de passer de joyeuses Fêtes en donnant des idées de sortie en famille, mais toutes les suggestions concernent Toronto alors que les employés francophones sont à Montréal.
- Un texte propose des lectures sur un sujet, mais tous les liens mènent vers des ressources en anglais.
C’est là que la localisation entre en jeu!
Le texte est parfait, le reste, pas tout à fait…
Avez-vous déjà remarqué que les langues n’utilisent pas toutes le même nombre de mots pour dire la même chose? En présence de restrictions d’espace, cela peut s’avérer un réel problème. Jour après jour, l’équipe d’infographes de TRSB fait des miracles pour que chaque traduction entre dans l’espace disponible.
Votre document contient des images et des illustrations? Le traducteur pourra-t-il les modifier directement pour y insérer sa traduction? Et avez-vous veillé à sélectionner la bonne langue avant de prendre toutes les saisies d’écran à mettre dans votre manuel? Voilà autant de questions qu’il est utile de se poser.
Les mille et un visages de la mise en page
Les problèmes de mise en page peuvent se multiplier à l’infini : une illustration dans la mauvaise langue au beau milieu d’un texte impeccable, une mise en page pensée pour le français alors que la traduction japonaise se lira de haut en bas, et la traduction arabe, de droite à gauche… bref, il faut un œil de lynx.
La localisation peut même mettre en cause les couleurs : symbole de pureté dans les cultures occidentales, le blanc évoque la mort et le deuil dans les pays orientaux. C’est dès lors un aspect à ne pas négliger.
L’importance de la réglementation
Dans le domaine bancaire ou encore celui de la santé, les exigences réglementaires peuvent jouer des tours. Il vous faudra peut-être l’aide d’un avocat. Au Canada, par exemple, la législation québécoise régit la langue des contrats et impose que les descriptions de produits soient rédigées en français si ces derniers sont destinés au grand public. Chez TRSB, nous pouvons vous aider à y voir clair.
La localisation? Élémentaire, mon cher Watson!
Une fois qu’on sait tout cela, on comprend mieux toute la pertinence de la localisation. Aucune entreprise n’a en effet envie de perdre des ventes parce que ses prix ne sont indiqués que dans une seule devise, ou encore de perdre des parts de marché parce que son site Web n’est rédigé que dans une seule langue. La localisation attire la faveur du public et propulse vos affaires.
Besoin d’aide pour vous y retrouver? Appelez-nous! Nous localisons des textes dans pas moins d’une centaine de langues et nous sommes le cabinet qui adapte le plus de textes en français canadien au monde. Nous sommes dès lors parfaitement outillés pour établir un plan complet correspondant à vos besoins et à votre budget.